La Gestalt-thérapie tire ses origines d’un éventail d’approches allant de la psychanalyse aux thérapies psychocorporelles, et propose une approche existentielle, expérientielle et expérimentale qui trouve sa source dans ce qui est – et non pas dans ce qui a été ou devrait être. Pour autant, le travail n’est pas exempt d’une élaboration psychique qui amène à comprendre d’où vient ce qui nous afflige. Comprendre d’où vient la « panne » peut aussi être l’un des enjeux de la thérapie, mais ce n’est pas le seul.
Le travail se déroule avec ce qui est immédiatement accessible au patient comme au thérapeute, et avec ce qui pourra faire l’objet d’une prise de conscience continue et croissante.
En Gestalt, nous sommes dans une recherche de sens. Ecoute, dialogue herméneutique (c’est-à-dire dialogue orienté vers cette recherche de sens), interpellation, travail visant à élargir la dimension émotionnelle et psychocorporelle. Le travail vise aussi à une plus grande connaissance de soi/sur soi.
La thérapie est achevée quand le patient estime que son degré d’intégration est suffisant pour lui permettre de poursuivre son développement.
FOCUSING
Le Focusing est une autre manière de comprendre notre expérience intérieure.
« Focuser » rend précise et claire une impression interne indéfinie, diffuse, mais bien présente car corporellement identifiable; encourage et développe le sens corporel (ou felt-sense); est utile à l’interaction patient/thérapeute, et développe la capacité à se rendre disponible au processus de connaissance (connaissance de soi et meilleur engagement patient-thérapeute); permet de vivre d’une manière « performante », fluide et satisfaisante.
Expérimenté en séance, le focusing est facile à pratiquer au quotidien et devient un mode d’attention au présent et à soi qui affine notre boussole intérieure.